Soul Society – Terrain d'entraînement de la Quatrième Division
Ahhhhhhhhhhhh ! Voilà longtemps que je n'avais pas eu une aussi bonne discussion et une aussi bonne rigolade avec Unohana-taïshô. Je n'arrive toujours pas à comprendre. Même si elle m'a donner une partie de l'énigme. Dans ce domaine, je dois bien admettre qu'elle est est très douée. C'est pas plus mal comme ça, je tente de répondre par une autre énigme. C'est tellement plus drôle. On avait marché jusqu'au terrain d'entraînement où je m'entraîne seule la nuit alors que tout le monde dort et en dehors de mes gardes bien entendu. Toute ce temps à discuter avec le taïshô me fait comprendre qu'elle aime ce qu'elle fait. Et je devrais dire quoi... Là dessus, Unohana-sama à vu juste. D'ailleurs, une fois arrivé au terrain d'entrainement qui ,je ne le vous cache pas, était mon préféré, je finis par m'assoir un peu en soupirant. Le taïshô s'avance et lève la tête vers le ciel.
« - C'est là que tu t'entraîne, n'est ce pas ? »
« - C'est exact, Taïshô. C'est mon terrain d'entraînement favori. »
« - Pourquoi celui-là ? »
« - Je m'y sens comme légère. Il y règne ici une ambiance et une atmosphère qui me détend et qui me calme tout en me calmant des tracas de la journée... »
« - C'est donc l'endroit propice pour l'entraînement. »
Elle se tourne vers moi avec des yeux calmes mais aussi sévère. Je crois que la partie va commencer. Elle me fait signe de me lever et je ne me fais pas prier. Elle s'approche lentement de moi en s'arrêtant juste en face en me regardant dans les yeux. Elle semble bien plus que sérieuse et cela se voit dans ses yeux notamment. Néanmoins, je devais bien reconnaître que c'est un honneur de subir un entraînement avec son supérieur hiérarchique. Ces cheveux attachés en tresse devant et entourant son cou la rend si particulière. Elle reprend alors la parole
« - Avant de pouvoir devenir capitaine, je vais t'enseigner plusieurs choses. »
« - Comme ? »
« - Comme le shunkô, la capacité à cacher ton énergie spirituelle et bien entendu, je vais t'aider à obtenir ton bankaï »
« - Le shunkô c'est le déplacement instantané non ? »
« - Exact. Il nous permet de nous déplacer à la vitesse de la lumière l'espace de quelques secondes mais pas plus. Cependant, cette technique de Kidô basique est étroitement liée à la volonté de l'âme qui l'utilise. »
« - Si j'ai bien compris. Si on veut l'employer, on peut ? »
« - C'est à peu près ça. Mais au début, cela risque d'être difficile car comme vous n'êtes pas habitué à l'utiliser, vous risquez de ressentir des picotements assez prononcés. Mais nous verrons cela la prochaine fois... »
« - La prochaine fois ? »
« - Tu n'imagine tout de même pas que cela s'apprend en claquant des doigts ? »
« - Non, certainement pas. »
« - Bien. Je vais plus me concentrer sur le plus long. »
« - J'imagine que c'est le bankaï ? »
« - Oui, il faut en moyenne dix ans à un shinigami pour le maîtriser et l'appeler. »
« - Je suis déjà capable de l'appeler mais je ne le maitrise pas »
« - Que se passe-t-il quand vous cherchez à le maîtriser ? »
« - Il disparaît et il reprend sa forme scellée »
« - Je vois... Quelle forme prend votre zanpakuto lorsque vous discutez avec lui ? »
« - Un hippocampe, Taïshô. »
« - Quelle relation avez-vous avec lui et quelle est votre fréquence de discussion ? »
« - Je le vois comme un ami et un conseiller qui est toujours à mes côtés et on discute en moins une fois par jour. La plupart du temps c'est lui qui se manifeste à moi et pas l'inverse. »
« - Il est là le problème. C'est vous de faire des efforts afin que vous lui rendiez visite dans son monde. »
« - Son monde ? »
« - Te souviens-tu la première fois que tu l'as rencontré ? »
« - Oui, il se trouvait dans un monde aquatique mais où je n'avais pas besoin d'air pour respirer et discuter avec lui. C'est d'ailleurs à ce moment qu'il m'a donné son nom... »
« - C'est ce qu'on appelle le monde intérieur. C'est là que vit ton zanpakuto. Mais ce monde intérieur est une partie de toi-même et ton zanpakuto te ressemble. Si tu es capable de te rendre dans ton monde intérieur alors peut-être que tu parviendras à mieux contrôler ton bankaï sans qu'il ne reprenne sa forme scellé. »
« - Comment est-ce possible ? »
« - Tout simplement en méditant. Assis-toi quelque part et vide ton esprit de toutes pensées. Ferme les yeux et reste calme. Au début, tout cela sera difficile mais tu verras que les efforts seront récompensés... »
« - Je vais essayer ! »
Dis-je avant de m'assoir près d'un rocher. Je soupire et je ferme les yeux en me mettant dans la position du lotus. Et bien oui, elle existe. Je devais faire preuve de patience... Un long chemin à faire pour parvenir...
Soul Society – Terrain d'entraînement de la Quatrième Division.
Quinze semaines après
Cela fait plusieurs semaines que je m'entraîne avec le capitaine Unohana. Je suis quand même contente car je ne m'entraîne plus en solo de cette manière. Et puis, avec le recul, je me sens honorée que le capitaine m'est choisit comme remplaçante. Mais lorsqu'elle à prit la décision de m'entraîner, j'avais encore beaucoup de chose à apprendre. Cependant, j'apprends vite ce qui rend les choses bien plus facile. Le taïshô avait mis en place un délai afin d'apprendre ce qu'il me manquait et ce délai approche vitre. Trop vite peut-être. En y réfléchissant bien, le capitaine allait me manquer mais je suis sûre qu'elle sera se montrer lorsque la Soul Society en aura besoin. Car il ne faut pas oublier l'époque qu'on vit. Toutes les divisions ont subit et continue à en avoir des conséquences lourdes. Grâce au capitaine, je savais utiliser le shunkô et je savais aussi dissimuler mon énergie spirituelle. Ces derniers temps, c'était entraînement tout les soirs car la date fixée par Unohana-taïshô arrivait à son terme et il me manquait une seule chose pour pouvoir devenir un capitaine du gotei treize: mon bankaï. C'est la raison pour laquelle les entraînements se sont intensifiés car je n'étais pas prête sur ce point. Pourtant, j'étais parvenu il y a deux semaines environ à discuter avec mon zanpakuto dans mon monde intérieur. Autrement dit, je suis aussi capable de discuter avec lui lorsque je suis dans son petit monde. Mais j'avais aussi beaucoup appris sur le monde intérieur... Bref avec Unohona-taïshô, j'en apprends un peu tout les jours. C'est ce qui rend cette femme si particulière. Arrivant la nuit comme depuis ces quinze dernières semaines, je salue respectivement mon capitaine même si je sais qu'elle ne le restera pas encore longtemps. Mais c'est son choix et je ne peux pas lui en vouloir. En plus, tous ces entraînements nous ont rapproché et on rit souvent lorsqu'on travaille ensemble. Je dois tout de même avouer que c'est très agréable de la voir rire.
« - Bonsoir Taïshô. »
« - Bonsoir Yukika. Bien, commençons... »
Elle s'avance sur le terrain d'entraînement et elle déclenche son bankaï. Bien entendu, elle devait prononcer la fameuse phrase qui se disait en deux syllabes. Une fois fait, je vis une sorte de raie manta se montrer à ses côtés. Je ne sais pas pourquoi mais je sentais que cela allait être le dernier entraînement. J'observe la raie d'un air interrogatif. Je ne l'avais jamais vu faire appel à son bankaï. Je me souviens avoir entendu dire que certains shinigami avaient même voler sur le bankaï d'Unohana-sama. Cela me fait sourire et je réalise qu'ils avaient raison. La douce capitaine me regarde en mettant ses mains devant elle.
« - Cet entraînement sera un combat de nos bankai... »
« - Haï !
Dis-je alors en prenant place en face d'elle mais une distance non négligeable. En effet, mon bankaï est plutôt imposant. Mais depuis ses dernières semaines, je n'ai fais que m'améliorer et tout ça grâce aux bons soins du capitaine. Elle est vraiment adorable cette femme. Malgré son âge, elle restera quelqu'un que je n'oublierais pas de sitôt. Foi de shinigami médical. Attrapant mon katana, je libère immédiatement mon bankaï en prononçant la phrase suivante
« - Descends du septième ciel, Akariboshi... »
De là, un cercle lumineux apparaît sur le sol et je mords mes deux pouces afin qu'ils saignent. Tendant mes mains devant moi et collant mes deux mains de sorte à ce que les pouces soit côte à côte. Une fois le sang tomber sur le sol, le cercle de lumière devient plus lumineux et je peux enfin terminée ma phrase. Le capitaine et moi-même avons l'habitude de cette lumière et de cette incantation que nous n'avons plus besoin de fermer les yeux face à cette lumière aveuglante.
« - Bankaï ! »
De là, je me retrouve enveloppé de lumière et on pouvait apercevoir la constellation de la Grande Ourse au dessus de moi. Fermant les yeux, je laisse mes bras levés et je sens comme des serpents me pousser afin de prolonger mes bras. Mais ce n'est pas tout à fait cela. La lumière se dissipe et voilà qu'une sorte d'anaconda géant se trouve à mes côtés. Baissant la tête, je remarque que je me situe sur sa tête. Je l'observe. Sa queue multicolor était replié. Mais je ne sais même pas combien de mètres elle mesure. Il semblait être sur ses grands cheveux puisqu'ils étaient dressé et debout. Il voulait quelque chose. Par instinct, je m'assois sur son museau et je me mets à le caresser. Je ne tiens pas à ce qu'il blesse le capitaine car il peut être dangereux. Je savais de quoi il était capable. Il ne faut pas oublier qu'il s'agisse de mon bankaï. Puis je regarde en direction du sol où le capitaine semble avoir disparu. Mais je ne fis que lever les yeux pour comprendre qu'elle se trouvait sur sa raie manta et qu'elle volait. Hum... Désavantage pour moi car le serpent rampe tandis que la raie vole. Akariboshi va devoir être malin. Hochant la tête, je vis que le capitaine s'éloigner. Je mets ma main droite à l'horizontal et il essaye de l'attrapant en lançant sa longue queue multicolore. A la lumière lunaire, c'est très beau mais faut pas oublier qu'il reste un bankaï de soins et de transport. Restant assise sur sa tête, j'observe les mouvements de la raie manta que le taïshô devait certainement maitriser mieux que moi. Mais grâce à elle, j'avais beaucoup appris et cela m'avait permis de m'épanouir plus dans ma tâche de lieutenant. Mais cela étant dit a chaque fois le capitaine trouvait un moyen d'échapper à mon serpent. Je devais trouver un truc.
Durant plusieurs heures, cela fut la chasse entre les deux. La raie qui ne faissait qu'éviter mon serpent et aussi le narguer. D'ailleurs, je ressentais que cela pouvait l'énerver. Quant à moi, je reste calme et je tente de trouver une solution. En m'allongeant sur sa tête, je réalise un truc. Sa peau... Ce n'est pas sa peau mais ce sont des écailles. Attrapant une écaille, je regarde la substance dont elle est imprégnée... Je souris car j'ai trouvé une solution. Mais le tout c'est qu'elle tombe dans le piège. Levant de nouveau ma main droite, cette fois-ci, le serpent se déplace en même temps que la raie et il essaye encore d'attraper la raie volante avec sa queue. Et lorsqu'on est assez proche, je lance l'écaille qui vient directement en contact avec la raie du capitaine. Souriante, je ralentis mon bankaï et lorsque je vois la raie descendre petit à petit, je lui demande de les récupérer. Une fois sur le sol, je descends de la tête de mon serpent géant et je rejoins le capitaine qui observe l'écaille.
« - Ne vous en faites pas, il est seulement endormi. »
« - Je ne l'avais pas prévu... »
« - C'était le but, Taïshô. En tout cas, merci pour tout ces entraînements. »
« - Il est temps qu'il se repose maintenant. »
« - Attendez ! »
Je m'approche de sa raie et je retire l'écaille qui était collé à elle. Souriante, je la retire et je la lance au serpent qui la mange. Je regarde le capitaine en hochant la tête.
« - Il va se réveiller mais vous avez raison, ils ont besoin de se reposer... »
La raie se réveille et je souris. Par la suite, on rappelle nos bankaï afin qu'ils reprennent leur forme scellée. Les zanpakutôs ,ayant repris leur place respectives, sont rangés dans leur fourreaux. Je regarde le capitaine avant de rire. Pourquoi je ris ? Simplement parce qu'elle s'est fait avoir par une méthode enfantine. Mais je la vois sourire et cela me fait plaisir. Je lève alors les yeux au ciel avant de m'allonger sur le sol. Le ciel étoilé est vraiment beau et agréable à voir. Le capitaine s'assoit et reprend la parole
« - Tu as beaucoup progressé et je n'ai désormais plus rien à t'apprendre... »
« - Taïshô, je ne sais pas comment vous remercier pour tout ce que vous avez fait. »
« - Accepte simplement de devenir capitaine. »
« - D'accord. J'admets que vous avez raison. Je veux bien que vous me fassiez recommander! »
« - De toute façon, je ne te laissais pas le choix. »
« - Mais je dois avoue que la division sera vide sans vous. »
« - C'est possible mais n'oublie pas ce qui forme la division et garde toujours le sourire même si la situation ne le permet pas. »
« - C'est entendu, Taïshô ! »
Je me relève et je viens me mettre à ses côtés. Tout ce temps passer avec le taïshô m'avait permis de mieux la connaître et je l'admire beaucoup. Elle apparaît à mes yeux comme étant le meilleur capitaine que la quatrième division puisse avoir. Une nouvelle discussion s'entame entre elle et moi et on termine la nuit à deux. De ce que je me souviens, c'est la dernière fois que je l'ai vu. Encore aujourd'hui, il m'arrive de penser encore à elle et de tout les efforts qu'elle à fait pour moi. Je ne saurais jamais comment la remercier mais je dois reconnaître aujourd'hui qu'elle fut clairvoyante ses jours là...
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- Légende:
Narration
Paroles de Yukika
Paroles d'Unohana
Fini enfin